Traduits par Frédéric Forte et Bénédicte Vilgrain au Théâtre Typographique, ces 21 poèmes-anagrammes d’Oskar Pastior sont tirés d’''Anagrammgedichte’' (livre paru en 1985 chez Klaus G. Renner).

Chacun des 21 chapitres qui constituent ce livre peut être abordé comme une grille de mots croisés accompagnée de ses définitions. Les deux poèmes-anagrammes (l’original d’Oskar Pastior et, dans le même caractère (en gill) la traduction de Frédéric Forte), seraient la grille… Les trois autres plans — 1. traduction résumée de la prose de J.-P. Hebel dont le titre a été « ANAGRAMMATISÉ » par O. P., 2. traduction « sémantique » du poème d’Oskar Pastior, 3. notes — témoigneraient d’un échange de lettres au cours duquel un certain nombre de définitions furent posées. Définitions de ce que disait, ou pouvait vouloir dire, les vers allemands du poème-anagramme : vingt-et-un envois, donc, de définitions posées par Bénédicte Vilgrain à Frédéric Forte qui les recevait, et les résolvait en « lignes »-anagrammes. Une deuxième correspondance (ou plutôt première), de Johann Peter Hebel (1760-1826) avec Oskar Pastior (1927-2006), fait l’objet de la postface à l’''Anagramme, postface’' de l’auteur, par B. V. : Oskar Pastior semble avoir relevé les proses de Hebel (allemand pour « levier ») comme un défi à déchiffrer (à re-chiffrer ?)…

Information publiée le 1 mars 2008

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