Sources

Sur la Commune de Paris,

- les livres [33] et [32] de Prosper-Olivier Lissagaray (dans le deuxième sont copiées la description du concert du 21 mai et les indications sur les positions des Versaillais à tel ou tel moment de la Semaine sanglante),
- les souvenirs de Louise Michel [36]
- La guerre civile en France, adresse de Karl Marx à l’Internationale [35].
- Le Journal Officiel de la Commune (sur le site Gallica de la Bibliothèque nationale de France).
- Les petits livres [43,44] de Jacques Rougerie.
- Le livre [4] de photographies d’Hippolyte Blancard.
- Les Choses vues [25] de Victor Hugo (aussi pour les informations sur la vie quotidienne, alimentation, éclairage, etc., pendant le siège).
- Le livre [19] d’Éric Hazan sur Paris.

À l’Académie des sciences : les Comptes rendus, surtout leur volume 72, et aux archives de cette institution les dossiers biographiques de certains des académiciens mentionnés, le registre des comités secrets, les pochettes des séances et les listes d’émargement.

Pour l’ambiance,

- l’abondante correspondance publiée de Charles Hermite [11,12,13,20,30,37] que j’ai souvent citée dans ce texte en commentaire d’ambiance, sans référence précise,
- et aussi pour les informations (pour lesquelles je l’ai cité) et pour quelques détails précis (pour lesquels je ne l’ai pas cité) comme le parapluie d’Élie de Beaumont ou le cigare de Dombrowski, Gaston Darboux dans ses lettres à Jules Houël [15],
- la trilogie de Jules Vallès [46].

Pour la biographie et les renseignements sur les personnes mentionnées, outre les documents des archives,
- Sur Sophie Kowalevski, les biographies [28,29,31] et, naturellement [2].
- À propos de Victor Hugo, les passionnants livres de Jean-Marc Hovasse [21,22] (qui n’est malheureusement pas encore arrivé à l’année 1871).
- Sur les astronomes, le dictionnaire [48] non publié de Philippe Véron.
- Sur Michel Chasles, l’éloge académique de Bertrand [6], sur l’affaire Vrain-Lucas, le livre [14] de Prosper Faugère (mais, je l’avoue, je n’ai pas lu en détail les textes énumérés ici).
- Sur la famille Bertrand, l' « éloge historique » prononcé par Gaston Darboux le 16 décembre 1901 (reproduit dans [6]), l’article [49] de Martin Zerner et le livre de Camille Marbo [34] (une petite-fille d’Alexandre Bertrand), sur Serret, la thèse [9] de Jean Delcourt, sur Catalan la biographie [26] de François Jongmans, sur l’École polytechnique, le livre [41], paru en 1887 — ce que, en référence à Rougerie, je qualifierai d’histoire « non apaisée ».
Pour quelques détails, une source toujours utile, la Vie mode d’emploi [40] de Georges Perec. Bien entendu, comme je l’ai déjà dit, la Disparition [38] et comme je ne l’ai pas encore dit, Je me souviens [39].

Les bouts-rimés viennent du livret de la Belle Hélène (par Meilhac et Halévy). De la Terre à la Lune [47] de Jules Verne, L’empereur s’amuse de Victor Hugo [23], Le cygne de Baudelaire [5] et Qu’est-ce pour nous mon cœur de Rimbaud [42] ont été mis à contribution. Le papillon blanc qui apparaît ici ou là est un descendant de celui que Victor Hugo vit voleter sur la Scylla du faubourg du Temple en juin 1848, si l’on en croit le chapitre V.1.I des Misérables [24]. Les spécialistes auront sans doute reconnu, ici ou là, quelques allusions à des thèmes classiques, du train qui traverse la nuit et à l’avion au sorbet de l’amiral, qu’il serait un peu lourd de citer toutes, ainsi que des échos de chansons sur la Commune, qui me revenaient en tête au fur et à mesure que j’écrivais ce texte.

Le guide moderne qui m’a introduite à la salle des séances est mon collègue Étienne Ghys, un guide qualifié puisque membre de l’Académie des sciences (après a, b, c, d, e et f, un g s’imposait).

Remerciements, donc…

À Étienne Ghys (de l’Académie des sciences) pour ses photographies, ses réponses, ses descriptions, ses évaluations (en nombre de pas), ses messages — une visite virtuelle grâce à laquelle ma frustration de n’avoir jamais pénétré dans la salle des séances a, au fil des semaines, cédé la place au plaisir de ce regard « par procuration » —, pour son regard, donc (et pour ses commentaires sur une version préliminaire de ce texte).

Aux relecteurs du site Images des mathématiques, pour leurs très positives réactions à l’article Mai 1871 : Sophie, Joseph, Charles, Simon, et cinq cent soixante-huit théorèmes de Michel Chasles que je proposais pour ce site, qui m’ont incitée à approfondir la question.

Aux lecteurs de ce même article, dont Damien Gayet, et en particulier à Norbert Verdier pour les informations qu’il m’a données ou qu’il m’a aidée à trouver.

À Jean Delcourt pour les renseignements sur Serret et sur l’École polytechnique.

À Jean-Louis Robert, historien spécialiste de la Commune, pour les réponses, même si elles ont plutôt été des non-réponses, qu’il a fournies à mes questions.

Au service des archives de l’Académie des sciences, en les personnes de Christiane Pavel, Claudine Pouret et Florence Greffe (conservateur en chef du patrimoine) pour tous les documents qu’elles sont allées me chercher et pour leurs réponses à mes questions.

À l’Oulipo pour l’excellente ambiance de travail qui a favorisé la gestation de ce texte, à tous ses membres pour leur aide (consciente ou non), et en particulier à Frédéric Forte et Ian Monk pour la suggestion de lire le livre de Sorrentino [45].

Enfin à ceux et celles qui ont amicalement lu une première version de ce texte pour leurs commentaires, et notamment à Anita Bertaso et Christine Huyghe.

BIBLIOGRAPHIE


[1] M. AUDINGéométrie, Edp-Sciences, 2006, deuxième édition.

[2] – , Souvenirs sur Sofia Kovalevskaya, Orizzonti, Calvage & Mounet, 2008.

[3] B. BAILLAUD & H. BOURGUETCorrespondance d’Hermite et de Stieltjes, tome I et II,
Gauthier-Villars, Paris, 1905.

[4] J. BARONNETRegard d’un Parisien sur la Commune, Paris Bibliothèques, Gallimard, 2006.

[5] C. BAUDELAIRELes fleurs du mal, in Œuvres complètes, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1975.

[6] J. BERTRANDÉloges académiques, Librairie Hachette, Paris, 1902.

[7] M. CHASLESTraité de Géométrie supérieure, Bachelier, Paris, 1852.

[8] – , Traité des coniques, Gauthier-Villars, Paris, 1865.

[9] J. DELCOURT – « Analyse et Géométrie. Les courbes gauches de Clairaut à Serret et Frenet », Thèse, Université Paris 6, 2007.

[10] J. DÉTRAZKovalevskaïa : l’aventure d’une mathématicienne, Belin, Paris, 1993.

[11] P. DUGAC – « Lettres de Charles Hermite à Gösta Mittag-Leffler (1874–1883) », Cahiers du Séminaire d’Histoire des Mathématiques 5 (1984), p. 49–285, Transcription et annotations
par Pierre Dugac.

[12] – , « Lettres de Charles Hermite à Gösta Mittag-Leffler (1884–1891) », Cahiers du Séminaire d’Histoire des Mathématiques 6 (1985), p. 79–216, Transcription et annotations
par Pierre Dugac.

[13] – , « Lettres de Charles Hermite à Gösta Mittag-Leffler (1892–1900) », Cahiers du Séminaire d’Histoire des Mathématiques 10 (1989), p. 1–82, Transcription et annotations
par Pierre Dugac.

[14] P. FAUGÈREDéfense de B. Pascal et accessoirement de Newton, Galilée, Montesquieu, etc., Hachette, Paris, 1868.

[15] H. GISPERT – « La correspondance de G. Darboux avec J. Houël. Chronique d’un rédacteur (déc. 1869–nov. 1871) », Cahiers du Séminaire d’Histoire des Mathématiques 8 (1987), p. 67–202.

[16] – , La France mathématique, Cahiers d’histoire & de philosophie des sciences, vol. 34, Société française d’histoire des sciences et des techniques, Paris, 1991.

[17] M. GRANGAUDCalendrier des poètes, P. O.L., Paris, 2001.

[18] – , Calendrier des fêtes nationales, P. O.L., Paris, 2003.

[19] É HAZANL’invention de Paris, Fiction & Cie, Seuil, 2002.

[20] C. HERMITE – « Lettres à Markoff », Revue d’Histoire des sciences 20 (1967), p. 1–32.

[21] J.-M. HOVASSEVictor Hugo. Avant l’exil (1802–1851), Fayard, Paris, 2001.

[22] – , Victor Hugo. Pendant l’exil I (1851–1864), Fayard, Paris, 2008.

[23] V. HUGOLes Châtiments, Poésie, Gallimard, 1977.

[24] – , Les Misérables, Bouquins, Laffont, 1985.

[25] – , Choses vues, Quarto, Gallimard, 2002.

[26] F. JONGMANSEugène Catalan, géomètre sans patrie, républicain sans république, Société belge des professeurs de mathématiques d’expression française, Mons, 1996.

[27] J. JOUETMon bel autocar, POL, 2003.

[28] A. H. KOBLITZA convergence of lives, 2nd edition, Lives of Women in Science, Rutgers University Press, New Brunswick, NJ, 1993, Sofia Kovalevskaia [S. V. Kovalevskaya]: scientist, writer, revolutionary.

[29] P. Y. KOCHINALove and mathematics, Sofia Kovalevskaya 1850-1891, MIR, Moscow, 1985.

[30] E. LAMPE – « Briefe von Ch. Hermite an P. du Bois-Reymond 1875–1888 », Archiv der Math. und Physik 24 (1916), p. 193–220 und 289–310, Mitgeteilt von E. Lampe.

[31] A.-C. LEFFLER – « Biographie de Sonia Kovalevskaïa », [10], Traduction française publiée en 1895.

[32] P.-O. LISSAGARAYLes huit journées de mai derrière les barricades, Bureau du Petit Journal, Bruxelles, 1871.

[33] – , Histoire de la Commune de 1871, La Découverte, Paris, 2000, Réédition du texte de 1896.

[34] C. MARBOÀ travers deux siècles – Souvenirs et rencontres (1883–1967), Grasset, Paris, 1968.

[35] K. MARXLa guerre civile en France (1871), Éditions sociales, 1972.

[36] L. MICHELLa Commune. Histoire et souvenirs, La Découverte, Paris, 1999.

[37] G. MICHELACCI – « Le lettere di Charles Hermite ad Angelo Genocchi (1868-1887) », Quaderni Matematici, Università degli Studi di Trieste 546 (2003), Trascrizione, introduzione, commenti, note ed indici a cura di Giacomo Michelacci.

[38] G. PERECLa disparition, Denoël, 1969.

[39] – , Je me souviens, P. O.L., Hachette, 1978.

[40] – , La vie mode d’emploi, POL, Hachette, 1978.

[41] G. PINETHistoire de l’École polytechnique, Baudry & Cie, Paris, 1887.

[42] A. RIMBAUDPoésies, in Œuvres complètes, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, Paris, 1972.

[43] J. ROUGERIEParis insurgé, Découvertes, Gallimard, Paris, 1995.

[44] – , La Commune de 1871, Que sais-je, PUF, Paris, 2009.

[45] G. SORRENTINOLa folie de l’or, Cent pages, 2010, traduit de l’anglais par Bernard  Hœpffner.

[46] J. VALLÈSL’enfant, le Bachelier et l’Insurgé, Omnibus, 2006.

[47] J. VERNEDe la terre à la lune, Rencontre, 1966.

[48] P. VÉRON – « Dictionnaire biographique des astronomes français (1850-1950) », non publié, 2004.

[49] M. ZERNER – « Joseph Bertrand », [16].

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