De ce roman, du 1er janvier au 31 décembre, une formule est l’héroïne. Elle revêt différents atours pour se faire apprécier de différents physiciens et mathématiciens, de Gauss à Bourbaki en passant pas Ostrogradski, Green, Kelvin et Stokes, Riemann, Élie Cartan. D’un moulin de Nottingham aux rives du lac Majeur, d’Ukraine à Paris, elle voyage en diligence, emprunte de délicats ponts de chemin de fer et visite l’Angleterre victorienne, la Russie tsariste et la France de la Troisième République ; elle est à Paris pendant l’affaire Dreyfus, assiste aux combats meurtriers sur le canal de l’Escaut pendant la première guerre mondiale ; elle contemple la formation d’une communauté mathématique avant de s’incarner sous une forme élégante et épurée, moderniste, presque futuriste…
Le 19 février, La Formule de Stokes roman, de Michèle Audin, aux éditions Cassini, sera en librairie. Voici le texte de la quatrième de couverture :