Note : Jacques Duchateau a répondu directement sur l’exemplaire du questionnaire envoyé par François Le Lionnais. Il y a joint une feuille sur laquelle figurent ses différentes remarques (objet de la question 10). Il achève son propos par une conclusion sur l’avenir de l’Oulipo.
1° - Oui.
2° - Ha, ha.
3° - Oui.
4° - Oui.
5° - Voir en 10.
6° - Non.
7° - Non.
8° - Non, mais trouver quelque chose qui maintiendrait un lieu.
9° - Non, mais éviter la réunion de routine.
10° - Feuille ci-jointe.
Note : Voici la feuille jointe.
a. Se demander pourquoi « le dossier-Cape » entre dans sa troisième année. Refuser l’argument du manque de temps, car ainsi que le faisait dire, superbement J.Bens, à Latis sûrement, au moment du dossier 17 : « Quand on en a envie, on trouve le temps ».
b. Remarquer que l’Oulipo a toujours eu un faible pour le projet, à long terme l’engageant collectivement, projets qui furent l’objet de savoureuses discussions : voyage à Vervier[s], fêtes du millénaire, etc…
c. Explorer l’inconscient de l’oulipo : les délais du « dossier-Cape » ne s’expliqueraient-ils [pas] par le fait que nous nous demandons ce que nous allons faire après ?
d. Constater que le problème de la publication ou de la non-publication n’a jamais été résolue [sic]. Ce problème ne faudrait-il pas le soulever d’abord et se pencher dessus ensuite ? Ou vice-versa,
e. Noter que l’Oulipo marque vis-à-vis des Subsidia une répugnance – ou un dédain – évident. Pourquoi ?
f. Souligner qu’à plusieurs reprises des tentatives de travaux collectifs se sont manifestées : C.Berge, Perec, Roubaud/ Bens, Braffort, Duchateau/ dernièrement encore F.Le Lionnais,…
Conclusion : Est-ce que pour bien négocier le virage historique qui se présente à lui, l’Oulipo ne devrait pas s’engager dans cette voie, les travaux collectifs ?