Et assister, comme notre ami du Journal Officiel et comme vingt membres de l’illustre confrérie, un de moins que le lundi précédent, à la séance de l’Académie des sciences. Le dépouillement de la correspondance par Élie de Beaumont fut une fois encore difficile à saisir – le nom du savant qui avait envoyé un travail sur l’emploi des verres à base d’uranium dans l’éclairage électrique resta dans la cravate du Secrétaire, qui avait d’ailleurs la réputation d’être muet et sans voix – les méthodes nouvelles pour la résolution d’une classe importante et très nombreuse d’équations transcendantes, qu’envoyait Boussinesq, demeurèrent dans le vague d’un travail de géométrie pure – ce que lut Anselme Payen sur la cellulose, Payen avait inventé la cellulose, fut cité, ainsi que les commentaires de Chevreul. Le journaliste ne se plaignit pas de ne pas entendre ces commentaires. Le chimiste Michel Chevreul était pourtant un vieux monsieur, 85 ans, qui portait longs ses beaux cheveux blancs, dit-on, mais il était sans doute très vert et devait parler fort. Le journaliste rapporta précisément que Chevreul avait offert à l’Académie un opuscule qui expliquait une erreur très-commune (ainsi qu’on l’écrivait en ce temps-là) dans les sciences concrètes, erreur qui consiste à prendre la partie pour le tout, et développa l’argumentation, à propos de la botanique et de la zoologie, il rapporta la discussion qui suivit entre Chevreul et Milne-Edwards, encore une dispute polie, ainsi que le contenu de la note que Trécul lut sur les fougères.
En ajoutant le pli cacheté numéro 2603, tout ceci nous fait un article de belle taille dans le Journal Officiel de la Commune, le 18 avril 1871. La séance fut levée à cinq heures et demie : cet article correspond effectivement à une séance assez longue.
Puisqu’il est question des comptes rendus publiés par un journal et du compte rendu officiel, il n’est pas inopportun de signaler que les uns ont engendré l’autre, mettant ainsi en lumière certains de nos protagonistes. C’est en effet un Alexandre Bertrand, le père de Joseph, qui avait imaginé dès 1825 de raconter, dans le journal le Globe, ce qui se passait pendant les séances de l’Académie des sciences. Lorsqu’il mourut en 1831, son beau-frère Désiré Roulin continua dans le Temps… jusqu’à ce qu’en 1835, les Secrétaires perpétuels, Arago et Flourens, reprennent l’idée pour créer les Comptes rendus rédigés par les Secrétaires perpétuels.
La figure du 17 avril :
Alors les points L, M et N sont alignés.
En ajoutant le pli cacheté numéro 2603, tout ceci nous fait un article de belle taille dans le Journal Officiel de la Commune, le 18 avril 1871. La séance fut levée à cinq heures et demie : cet article correspond effectivement à une séance assez longue.
Puisqu’il est question des comptes rendus publiés par un journal et du compte rendu officiel, il n’est pas inopportun de signaler que les uns ont engendré l’autre, mettant ainsi en lumière certains de nos protagonistes. C’est en effet un Alexandre Bertrand, le père de Joseph, qui avait imaginé dès 1825 de raconter, dans le journal le Globe, ce qui se passait pendant les séances de l’Académie des sciences. Lorsqu’il mourut en 1831, son beau-frère Désiré Roulin continua dans le Temps… jusqu’à ce qu’en 1835, les Secrétaires perpétuels, Arago et Flourens, reprennent l’idée pour créer les Comptes rendus rédigés par les Secrétaires perpétuels.
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Couverture : Le Journal Officiel
du 18 avril 1871
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