Soit. Mars à Paris. La Seine, qui ne charrie plus la glace de décembre. Les arbres dénudés. Mais y avait-il bien des arbres ? Le quai Conti, la coupole au centre, face à la cour carrée du Louvre, la façade en demi-cercle, les pavés. En ce temps-là, des lionnes de bronze aujourd’hui disparues.
Mais suivons un guide moderne. Le porche à gauche vers la cour d’honneur, la cour d’honneur elle-même, un carré à pans coupés, encore un porche, la deuxième cour, la porte à gauche, escaliers majestueux, deuxième étage, une première salle, à droite la bibliothèque de l’Institut, à gauche une vaste antichambre, salle des pas perdus, éclairée par trois grandes fenêtres, face à des tapisseries derrière une colonnade de marbre rose, un tapis vert aujourd’hui, sur un parquet clair, ces messieurs se saluent, échangent des nouvelles, signent la feuille de présence, on cause par groupes de deux ou trois, on finit par pénétrer dans la salle des séances, un long rectangle, environ quarante mètres, dit notre guide, haut de plafond, aussi haut que large, lambrissé, cinq grandes fenêtres mais placées si haut qu’elles éclairent assez peu, et s’asseoir dans des fauteuils verts, sous les bustes de marbre, chacun avait-il son fauteuil, sa place prescrite ? Une salle plus petite, au fond, aux fauteuils rouges, avec trois grandes fenêtres et, à droite, derrière une petite porte, un escalier en colimaçon permettant de quitter les lieux avec discrétion, sans passer devant l’huissier, car il y a un huissier pour fermer la porte de l’antichambre lors des réunions en comité secret.
Peu de courbes dans cette description, le demi-cercle de la façade et l’ellipse de la coupole, puis l’intérieur bien rectangulaire, pourtant les plafonds de l’antichambre et de la petite salle des séances sont en demi-cylindres, et un escalier en colimaçon dessine, tous les escaliers en colimaçon dessinent de belles courbes que l’on dit gauches et que l’on appelle des hélices.
L’aile du palais de l’Institut qui abrite les salles des séances a été ouverte en 1847, en un temps où les ellipses n’étaient pas très populaires chez les architectes français.
La figure du 13 mars :
Soit C une conique propre d’image non vide…
Mais suivons un guide moderne. Le porche à gauche vers la cour d’honneur, la cour d’honneur elle-même, un carré à pans coupés, encore un porche, la deuxième cour, la porte à gauche, escaliers majestueux, deuxième étage, une première salle, à droite la bibliothèque de l’Institut, à gauche une vaste antichambre, salle des pas perdus, éclairée par trois grandes fenêtres, face à des tapisseries derrière une colonnade de marbre rose, un tapis vert aujourd’hui, sur un parquet clair, ces messieurs se saluent, échangent des nouvelles, signent la feuille de présence, on cause par groupes de deux ou trois, on finit par pénétrer dans la salle des séances, un long rectangle, environ quarante mètres, dit notre guide, haut de plafond, aussi haut que large, lambrissé, cinq grandes fenêtres mais placées si haut qu’elles éclairent assez peu, et s’asseoir dans des fauteuils verts, sous les bustes de marbre, chacun avait-il son fauteuil, sa place prescrite ? Une salle plus petite, au fond, aux fauteuils rouges, avec trois grandes fenêtres et, à droite, derrière une petite porte, un escalier en colimaçon permettant de quitter les lieux avec discrétion, sans passer devant l’huissier, car il y a un huissier pour fermer la porte de l’antichambre lors des réunions en comité secret.
Peu de courbes dans cette description, le demi-cercle de la façade et l’ellipse de la coupole, puis l’intérieur bien rectangulaire, pourtant les plafonds de l’antichambre et de la petite salle des séances sont en demi-cylindres, et un escalier en colimaçon dessine, tous les escaliers en colimaçon dessinent de belles courbes que l’on dit gauches et que l’on appelle des hélices.
L’aile du palais de l’Institut qui abrite les salles des séances a été ouverte en 1847, en un temps où les ellipses n’étaient pas très populaires chez les architectes français.
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cliquer sur le début de son titre
qui apparaît à doite de l’écran
Couverture : page de titre des Comptes rendus de l’Académie des sciences
photographie : escalier à la villa Médicis, Rome, 2008, MA
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Soit C une conique propre d’image non vide…