J’avais aussi parlé à Alekhine de mes idées échiquéennes sur la théorie des milieux de partie, c’est une idée qui manque vraiment beaucoup à tous les débutants. Je l’ai baptisée l’idée de la transparence ; du degré de transparence au degré d’opacité d’une ligne.
Tous les manuels d’échecs pour les débutants – et même pour les bons joueurs – le savent, c’est élémentaire : dans la partie (je ne parle pas du problème) il y a des pièces qui ont des mouvements rectilignes à marche variable : les tours, les fous et les dames soit tour, soit fou (laissons de côté le pion qui a une marche variable à partir de sa case initiale, ça ne joue pas de rôle dans ce que je vais dire). Il arrive qu’une pièce à marche rectiligne variable soit sur une ligne d’où, si le reste de la ligne à partir de la case était vide, elle verrait toutes les cases. Mais, entre la case où elle est et l’extrémité de la ligne qu’elle pourrait commander si toutes les cases étaient vides, il peut y avoir une pièce intercalée, (travaux pratiques, FLL en fait la démonstration. A noter). Autrement dit, la Tour a une action de transparence au-delà du cavalier noir. Mais, il y a d’autres cas, il pourrait y avoir une action de transparence au travers de son fou : c’est ce qu’on appelle une batterie, c’est-à-dire que si le Fou s’en va, ça donne échec.
C’est très connu de tout débutant qui a fait un petit peu de théorie. Autrement dit, les transparences de deux pièces de la même couleur sont des batteries ; de deux pièces de couleurs différentes peut être un clouage.
Mais il peut y avoir plus compliqué, et ça, les joueurs de partie le connaissent un peu moins bien. Il peut y avoir, par exemple, la batterie double. Il faudrait que l’un des deux parte et puis l’autre. C’est très fréquent, pour les problémistes ce n’est rien du tout ; pour les joueurs, c’est déjà plus rare. Il peut y avoir aussi ce qu’on appelle le demi-clouage. Tout cela devrait être connu sur le bout des doigts par les joueurs – aux très bons joueurs, bien sûr, pas question d’apprendre quelque chose là-dessus.
Toute ma théorie de la transparence avait beaucoup intéressé Alekhine qui pensait comme moi que ça méritait d’entrer dans les manuels et dans la théorie. Ce que je cherchais effectivement, ce n’est pas de donner des cas particuliers mais des lois générales pour des cas particuliers. Les cas particuliers, c’est l’art, les lois générales, c’est la science.
Tous les manuels d’échecs pour les débutants – et même pour les bons joueurs – le savent, c’est élémentaire : dans la partie (je ne parle pas du problème) il y a des pièces qui ont des mouvements rectilignes à marche variable : les tours, les fous et les dames soit tour, soit fou (laissons de côté le pion qui a une marche variable à partir de sa case initiale, ça ne joue pas de rôle dans ce que je vais dire). Il arrive qu’une pièce à marche rectiligne variable soit sur une ligne d’où, si le reste de la ligne à partir de la case était vide, elle verrait toutes les cases. Mais, entre la case où elle est et l’extrémité de la ligne qu’elle pourrait commander si toutes les cases étaient vides, il peut y avoir une pièce intercalée, (travaux pratiques, FLL en fait la démonstration. A noter). Autrement dit, la Tour a une action de transparence au-delà du cavalier noir. Mais, il y a d’autres cas, il pourrait y avoir une action de transparence au travers de son fou : c’est ce qu’on appelle une batterie, c’est-à-dire que si le Fou s’en va, ça donne échec.
C’est très connu de tout débutant qui a fait un petit peu de théorie. Autrement dit, les transparences de deux pièces de la même couleur sont des batteries ; de deux pièces de couleurs différentes peut être un clouage.
Mais il peut y avoir plus compliqué, et ça, les joueurs de partie le connaissent un peu moins bien. Il peut y avoir, par exemple, la batterie double. Il faudrait que l’un des deux parte et puis l’autre. C’est très fréquent, pour les problémistes ce n’est rien du tout ; pour les joueurs, c’est déjà plus rare. Il peut y avoir aussi ce qu’on appelle le demi-clouage. Tout cela devrait être connu sur le bout des doigts par les joueurs – aux très bons joueurs, bien sûr, pas question d’apprendre quelque chose là-dessus.
Toute ma théorie de la transparence avait beaucoup intéressé Alekhine qui pensait comme moi que ça méritait d’entrer dans les manuels et dans la théorie. Ce que je cherchais effectivement, ce n’est pas de donner des cas particuliers mais des lois générales pour des cas particuliers. Les cas particuliers, c’est l’art, les lois générales, c’est la science.