Après la lecture comme détente, la lecture comme stimulant d’émotions, la lecture que j’appelle scientifique, il y a aussi la technique.
Nous en arrivons à l’écriture. On ne peut pas faire un livre sans parler de l’écriture, c’est devenu impossible, un livre sans parler de problématique – le mot est dit, il se trouvera dans le livre ! Les problèmes techniques de l’écriture ou du style m’intéressent beaucoup.
Les Pensées de Pascal par exemple. Je les trouve assez médiocres, assez banales, il ne m’apporte pas grand-chose. Je sens une grande sincérité, mais cette sincérité me laisse parfois – j’ose à peine le dire – le sentiment d’une déficience intellectuelle. Pouvoir trouver un fondement dans la croyance en Dieu et dans le Christ dans le fait que la religion catholique est la seule dans laquelle on fasse des miracles quand on est physicien, et quel physicien ! Un des pères de la théorie expérimentaliste de la physique ! C’est un homme qui sait ce que c’est qu’une expérience, il faut lire la description de sa mesure au Puy de Dôme, c’est vraiment très remarquable, je livre cette théorie de l’expérience aux actuels journalistes ou scientifiques qui ont vu Uri Geller faire des expériences ! Un homme extraordinaire, un génie au point de vue expérimental. Je suis stupéfait de lire ce qu’il écrit dans les Pensées. Mais alors, pourquoi m’intéresse-t-il ? Parce que je ne crois pas qu’on puisse écrire ce qu’il écrit mieux qu’il l’a fait.
J’ai vraiment repris ses phrases, je les ai dégustées une à une, je les ai dégustées comme d’autres écrivains de l’école de l660. Je ne connais aucune autre langue d’une manière technique suffisante, mais je suis sûr qu’il y a la même chose dans toutes les langues. Ceci dit, je prends mes exemples chez Pascal et chez Racine. Le travail technique de Pascal est pour moi une leçon extraordinaire, je regrette qu’il ait mis ce génie au service d’idées qui ne sont pas très fortes.
Racine aussi est extraordinaire. Derrière la technique de Racine, il y a un peu plus dans la connaissance du cœur humain que chez Pascal dans la connaissances des troubles métaphysiques. Chez Racine, il y a vraiment une certaine connaissance du cœur humain, mais avec Freud on en connaît tout de même beaucoup plus – quoique Freud ait ajouté quelques bêtises, il a tout de même ajouté quelques coups de sonde que Racine ne connaissait pas.
Dans ces problèmes techniques, une de mes grandes révélations est Roussel. Pas tout Roussel, il y a trois écrivains qui m’intéressent dans Roussel entre autres : il y a le Roussel technique ; le Roussel des parenthèses ; iI y a l’OULIPO, c’est-à-dire une littérature purement technique, tout à fait indépendante des aspects émotifs, scientifiques, etc.
Nous en arrivons à l’écriture. On ne peut pas faire un livre sans parler de l’écriture, c’est devenu impossible, un livre sans parler de problématique – le mot est dit, il se trouvera dans le livre ! Les problèmes techniques de l’écriture ou du style m’intéressent beaucoup.
Les Pensées de Pascal par exemple. Je les trouve assez médiocres, assez banales, il ne m’apporte pas grand-chose. Je sens une grande sincérité, mais cette sincérité me laisse parfois – j’ose à peine le dire – le sentiment d’une déficience intellectuelle. Pouvoir trouver un fondement dans la croyance en Dieu et dans le Christ dans le fait que la religion catholique est la seule dans laquelle on fasse des miracles quand on est physicien, et quel physicien ! Un des pères de la théorie expérimentaliste de la physique ! C’est un homme qui sait ce que c’est qu’une expérience, il faut lire la description de sa mesure au Puy de Dôme, c’est vraiment très remarquable, je livre cette théorie de l’expérience aux actuels journalistes ou scientifiques qui ont vu Uri Geller faire des expériences ! Un homme extraordinaire, un génie au point de vue expérimental. Je suis stupéfait de lire ce qu’il écrit dans les Pensées. Mais alors, pourquoi m’intéresse-t-il ? Parce que je ne crois pas qu’on puisse écrire ce qu’il écrit mieux qu’il l’a fait.
J’ai vraiment repris ses phrases, je les ai dégustées une à une, je les ai dégustées comme d’autres écrivains de l’école de l660. Je ne connais aucune autre langue d’une manière technique suffisante, mais je suis sûr qu’il y a la même chose dans toutes les langues. Ceci dit, je prends mes exemples chez Pascal et chez Racine. Le travail technique de Pascal est pour moi une leçon extraordinaire, je regrette qu’il ait mis ce génie au service d’idées qui ne sont pas très fortes.
Racine aussi est extraordinaire. Derrière la technique de Racine, il y a un peu plus dans la connaissance du cœur humain que chez Pascal dans la connaissances des troubles métaphysiques. Chez Racine, il y a vraiment une certaine connaissance du cœur humain, mais avec Freud on en connaît tout de même beaucoup plus – quoique Freud ait ajouté quelques bêtises, il a tout de même ajouté quelques coups de sonde que Racine ne connaissait pas.
Dans ces problèmes techniques, une de mes grandes révélations est Roussel. Pas tout Roussel, il y a trois écrivains qui m’intéressent dans Roussel entre autres : il y a le Roussel technique ; le Roussel des parenthèses ; iI y a l’OULIPO, c’est-à-dire une littérature purement technique, tout à fait indépendante des aspects émotifs, scientifiques, etc.