Michèle Audin

Parce que Jules Verne est l’auteur le plus cité de ce texte (sur cent trente-quatre références bibliographiques aujourd’hui, douze romans de Jules Verne), parce que le monovocalisme de son nom impose sa présence (près de Perec et de Sterne), parce que l’auteur et ses personnages aiment ses livres, et que ceux-ci ne sont pas sans rapport avec un atlas, un article sur cet auteur s’imposait.

J’ai lu tout Jules Verne, à la file, à l’âge de trente ans, dit Fiordiligi.
Guglielmo, qui a été un petit garçon, a lu les romans les plus connus de cet auteur, sans beaucoup d’enthousiasme, et n’y est jamais revenu.
Je le relis sans cesse, dit Fiordiligi. j’adore les idées géographiques simples engendrant des voyages extraordinaires : faire le tour de la Terre le long d’un parallèle, aller d’Istanbul à Istanbul en faisant le tour de la mer Noire, visiter tous les états (unis) grâce à un jeu de l’oie, gagner un jour en faisant le tour du monde vers l’est… Au fil de l’écriture (quasi-)quotidienne de ce texte, elle a relu, en effet, les romans qui y sont cités, et même un peu plus, lorsque Lucia est partie en Afrique du Sud – et voilà une référence bibliographique qui s’ajoute à la liste.
 
3 mai 2015
(à suivre)