Tourist map of Korea & Seoul est illustré d’une valise, d’un avion et d’un bus. Comme on peut s’y attendre, une de ses faces porte une carte de la Corée (du sud), au nord (ouest) de laquelle se trouve justement Séoul. L’autre face est un assemblage de onze plans de cette ville, plus un plan de son métro, ce qui fait douze. Le plan général, en haut à gauche, est à l’échelle 1 :60000, le plan Central Seoul au 10000e, les autres morceaux ont des échelles variées (1 :5000, 1 :6000, 1 :8000), il y a une légende, en cartouche du plan général, qui vaut pour tous. Elle indique quarante-cinq sortes de lieux utiles. Pour la nourriture, par exemple, des pictogrammes différents, ou colorés différemment, signalent les Fast-food restaurants, Western-family restaurant, Italian restaurant, Korean restaurant, Other restaurant et Coffee shop. Une rivière (Han river) et un de ses affluents (pas nommé).
Un des plans, celui qui porte le numéro 8, est simplement le plan d’une rue. C’est un rectangle très allongé, parcouru par une rue qui suit une ligne de métro (couleur marron clair) et qui porte, imprimés en biais et des deux côtés, les noms des lieux qui la bordent (il y en a une soixantaine), ce qui lui donne un air de portulan, dont les ports seraient des magasins, des hôtels, des centres commerciaux, des restaurants de toutes les sortes, et même des WC (qui commencent la liste, à gauche). En observant le plan général très attentivement, on découvre quelques quadrilatères assez fins, qui désignent les lieux qui font l’objet des dix agrandissements. Ce portulan se trouve au sud du centre, à mi-chemin du centre et du fleuve.
La carte porte la date de 2004.
C’est Guglielmo qui est allé à Séoul.
Tu as beaucoup plus voyagé que moi, dit Fiordiligi. Elle pense, mais n’en dit rien, à un printemps pourri où les difficultés se sont accumulées devant elle et où l’appui (constant) de Guglielmo n’arrivait le plus souvent que par le logiciel l’amour-de-loin.
Mais tu as beaucoup plus regardé de cartes que moi, répond Guglielmo. Et de plans de villes. Celle-là ne me dit rien. Rien ? Non. Bizarre que le centre de la ville soit si loin de son fleuve. Dirait-on du fleuve Han ce que nous avons écrit de la Seine ?
Je vois que Séoul ne t’inspire pas. La suite, peut-être ?
10 mars 2015
(à suivre)
Un des plans, celui qui porte le numéro 8, est simplement le plan d’une rue. C’est un rectangle très allongé, parcouru par une rue qui suit une ligne de métro (couleur marron clair) et qui porte, imprimés en biais et des deux côtés, les noms des lieux qui la bordent (il y en a une soixantaine), ce qui lui donne un air de portulan, dont les ports seraient des magasins, des hôtels, des centres commerciaux, des restaurants de toutes les sortes, et même des WC (qui commencent la liste, à gauche). En observant le plan général très attentivement, on découvre quelques quadrilatères assez fins, qui désignent les lieux qui font l’objet des dix agrandissements. Ce portulan se trouve au sud du centre, à mi-chemin du centre et du fleuve.
La carte porte la date de 2004.
C’est Guglielmo qui est allé à Séoul.
Tu as beaucoup plus voyagé que moi, dit Fiordiligi. Elle pense, mais n’en dit rien, à un printemps pourri où les difficultés se sont accumulées devant elle et où l’appui (constant) de Guglielmo n’arrivait le plus souvent que par le logiciel l’amour-de-loin.
Mais tu as beaucoup plus regardé de cartes que moi, répond Guglielmo. Et de plans de villes. Celle-là ne me dit rien. Rien ? Non. Bizarre que le centre de la ville soit si loin de son fleuve. Dirait-on du fleuve Han ce que nous avons écrit de la Seine ?
Je vois que Séoul ne t’inspire pas. La suite, peut-être ?
10 mars 2015
(à suivre)