Faut-il vraiment justifier la présence d’un article opéra dans un atlas ? Faut-il raconter encore une fois le percement du canal de Suez ?
Le canal de Suez ne peut pas ne pas figurer dans un atlas, c’est un élément important de la géographie, une simplification pour les navigateurs qui n’eurent plus à faire le tour de l’immense Afrique, il joue son rôle dans le Tour du monde en quatre vingts jours (combien de jours économisés grâce à lui ?), il fut aussi un des lieux où l’histoire du XXe siècle et des peuples décidant leur indépendance s’est écrite, et, pour ce qui nous intéresse ici, son inauguration fut liée à la composition et à la création d’un opéra-peplum, Aïda. Ainsi le canal de Suez seul justifierait la présence dans un atlas du mot opéra. Pour ce qui concerne ce texte et comme cela a déjà été dit, le faire commencer par un plan d’Aix-en-Provence devait avoir des conséquences.
De l’opéra nous avons utilisé l’idée des voix qui se mêlent, deux personnages parlent, chantent, dialoguent, on ne sait plus qui dit quoi, et c’est un duo d’opéra. Fiordiligi et Guglielmo, avec leurs noms de personnages de Cosi fan tutte, s’expriment souvent ainsi. Leur connivence, leur solidarité, le fait qu’ils se comprennent souvent sans avoir à prononcer de mots – ils sont, leur couple est, un duo d’opéra. Plusieurs personnages forment un ensemble, trio, quatuor, ou plus, et on trouve cela ici aussi.
Enfin si la toponymie sera discutée à son heure, le choix des noms pour les humains qui apparaissent, amis ou famille de notre quatuor, les lieux et les opéras les ont naturellement fournis. Isabella de l’Italienne à Alger pour une grand-mère algéroise (et italienne), Minnie de la Fanciula del west et Bess de Porgy and Bess lorsqu’il sera question d’amies américaines, Carmen et José pour les deux Espagnols, l’amie de Budapest doit au Château de Barbe-Bleue (de Bartok) de s’appeler Judith, le Chinois de Genève a trouvé son nom de Pong dans Turandot (il est impossible de remarquer ici qu’aucun opéra ne se passe à Genève). La Ludmila de Rusland et Ludmila a été utilisée aussi. Il y en aura peut-être d’autres.
Quant à la fille de notre duo, elle s’appelle Lucia (mais on ne dit pas Mimi) à cause de la Bohême – parce que leurs noms mozartiens n’empêchent pas nos personnages d’aimer beaucoup Puccini.
Le canal de Suez ne peut pas ne pas figurer dans un atlas, c’est un élément important de la géographie, une simplification pour les navigateurs qui n’eurent plus à faire le tour de l’immense Afrique, il joue son rôle dans le Tour du monde en quatre vingts jours (combien de jours économisés grâce à lui ?), il fut aussi un des lieux où l’histoire du XXe siècle et des peuples décidant leur indépendance s’est écrite, et, pour ce qui nous intéresse ici, son inauguration fut liée à la composition et à la création d’un opéra-peplum, Aïda. Ainsi le canal de Suez seul justifierait la présence dans un atlas du mot opéra. Pour ce qui concerne ce texte et comme cela a déjà été dit, le faire commencer par un plan d’Aix-en-Provence devait avoir des conséquences.
De l’opéra nous avons utilisé l’idée des voix qui se mêlent, deux personnages parlent, chantent, dialoguent, on ne sait plus qui dit quoi, et c’est un duo d’opéra. Fiordiligi et Guglielmo, avec leurs noms de personnages de Cosi fan tutte, s’expriment souvent ainsi. Leur connivence, leur solidarité, le fait qu’ils se comprennent souvent sans avoir à prononcer de mots – ils sont, leur couple est, un duo d’opéra. Plusieurs personnages forment un ensemble, trio, quatuor, ou plus, et on trouve cela ici aussi.
Enfin si la toponymie sera discutée à son heure, le choix des noms pour les humains qui apparaissent, amis ou famille de notre quatuor, les lieux et les opéras les ont naturellement fournis. Isabella de l’Italienne à Alger pour une grand-mère algéroise (et italienne), Minnie de la Fanciula del west et Bess de Porgy and Bess lorsqu’il sera question d’amies américaines, Carmen et José pour les deux Espagnols, l’amie de Budapest doit au Château de Barbe-Bleue (de Bartok) de s’appeler Judith, le Chinois de Genève a trouvé son nom de Pong dans Turandot (il est impossible de remarquer ici qu’aucun opéra ne se passe à Genève). La Ludmila de Rusland et Ludmila a été utilisée aussi. Il y en aura peut-être d’autres.
Quant à la fille de notre duo, elle s’appelle Lucia (mais on ne dit pas Mimi) à cause de la Bohême – parce que leurs noms mozartiens n’empêchent pas nos personnages d’aimer beaucoup Puccini.
13 décembre 2014
(à suivre)
(à suivre)
$\Rightarrow$ canal
PS. Il y a une légende de l’illustration dans le post-scriptum de la page images.