Michèle Audin

Y a-t-il une tension narrative dans un atlas ? Sans doute jamais. Dans cet atlas ? Voici une question difficile, pour un livre dans lequel on peut théoriquement entrer par n’importe quel bout, et sauter… Si la question est « où l’auteur veut-elle en venir ? », les lecteurs connaissent la réponse depuis longtemps, c’est « à la lettre Z ».

Et puis, cette histoire d’amour qui n’en finit pas – oui, c’est comme ça l’amour, mais pas les romans – Mozart avait sans doute eu raison de s’arrêter au moment où les couples se reforment. Fiordiligi et Guglielmo n’en finissent pas d’être heureux du choix qu’ils ont fait, mais ça n’intéresse personne.
Si, moi, dit Guglielmo.
Alors tu seras mon lecteur.
7 avril 2015
(à suivre)

PS. Il y a une légende de l’illustration dans le post-scriptum de la page images.