Plan de réseau des transports de Montpellier Agglomération est daté de janvier 2004. Il porte sur une face un plan très clair des transports de l’agglomération de Montpellier et sur l’autre un plan très clair des transports de l’agglomération de Montpellier. Il y a quelques subtiles différences entre les deux faces, notamment dans les couleurs utilisées, mais est-ce bien le lieu de discuter de telles subtilités ?
Fiordiligi se tait.
Dis-moi quelque chose.
De la ville ?
Oui, c’est un article sur Montpellier. Beaucoup de plans, tu y vas souvent.
Oui.
Beaucoup plus souvent qu’à Londres. Et infiniment plus souvent qu’à Bordeaux. Il est vrai qu’il y a longtemps que nous n’avons pas parlé de Bordeaux.
Mais Montpellier ?
Bon, écoute : la fontaine avec les trois grâces sur la place de la Comédie ; les horribles hôtels bruyants et glacés près de la gare ; les collègues emmerdés par l’entretien des piscines que contenaient, immanquablement, les jardins des maisons qu’ils ont achetées ; le musée croûteux ; la mégalomanie pharaonique ; faire venir la mer à Montpellier après avoir pourri les plages de béton.
Tu es négative.
Tu trouves ?
C’est quoi, la nuance pisseuse ?
Tu sais bien. D’accord, je suis négative. Mauvaise passe.
Je sais.
Tu voulais dire quelque chose sur le nombre d’or ?
Encore ? Mais tout le monde en parle, du nombre d’or. Mais oui, j’y ai pensé: un plan carré, à la gauche d’une feuille rectangulaire, il reste à droite un rectangle pour y mettre une liste des rues. Si ce petit rectangle avait la même forme que le grand rectangle de la feuille, le rapport de sa longueur sur sa largeur serait le nombre d’or. Mais ce n’est pas le cas de la feuille rectangulaire contenant les plans carrés « Destination Méditerranée » – malgré le nom de la place du nombre d’or (ah ! comme les journalistes scientifiques, les architectes et les politiciens aiment le nombre d’or).
Non, il n’y aura pas d’article « nombre d’or » dans cet atlas. Il y a des tas de nombres beaucoup plus amusants. Sans parler des images mathématiques.
Fiordiligi se tait.
Dis-moi quelque chose.
De la ville ?
Oui, c’est un article sur Montpellier. Beaucoup de plans, tu y vas souvent.
Oui.
Beaucoup plus souvent qu’à Londres. Et infiniment plus souvent qu’à Bordeaux. Il est vrai qu’il y a longtemps que nous n’avons pas parlé de Bordeaux.
Mais Montpellier ?
Bon, écoute : la fontaine avec les trois grâces sur la place de la Comédie ; les horribles hôtels bruyants et glacés près de la gare ; les collègues emmerdés par l’entretien des piscines que contenaient, immanquablement, les jardins des maisons qu’ils ont achetées ; le musée croûteux ; la mégalomanie pharaonique ; faire venir la mer à Montpellier après avoir pourri les plages de béton.
Tu es négative.
Tu trouves ?
C’est quoi, la nuance pisseuse ?
Tu sais bien. D’accord, je suis négative. Mauvaise passe.
Je sais.
Tu voulais dire quelque chose sur le nombre d’or ?
Encore ? Mais tout le monde en parle, du nombre d’or. Mais oui, j’y ai pensé: un plan carré, à la gauche d’une feuille rectangulaire, il reste à droite un rectangle pour y mettre une liste des rues. Si ce petit rectangle avait la même forme que le grand rectangle de la feuille, le rapport de sa longueur sur sa largeur serait le nombre d’or. Mais ce n’est pas le cas de la feuille rectangulaire contenant les plans carrés « Destination Méditerranée » – malgré le nom de la place du nombre d’or (ah ! comme les journalistes scientifiques, les architectes et les politiciens aiment le nombre d’or).
Non, il n’y aura pas d’article « nombre d’or » dans cet atlas. Il y a des tas de nombres beaucoup plus amusants. Sans parler des images mathématiques.
8 novembre 2014
(à suivre)
(à suivre)