En papier fort, plié en deux, deux grandes publicités sur ce qui constitue la première et la quatrième page de ce « quatre pages » (Tiffany, Versace), ouvert le plan : à droite en colonne l’emplacement des boutiques duty free dans les différents terminaux de l’aéroport, et puis un plan, le plan. L’Isar bleu, les parcs (Englischer Garten) verts, les rues principales jaunes, dont une sorte d’anneau qui enserre ce qui est sans doute le centre, là les rues doivent être piétonnières, en tout cas elles sont roses. Les parkings sont indiqués en bleu, les stations de métro aussi, la direction de l’aéroport (et de ses boutiques duty free) est rouge. Il n’y a ni échelle, ni légende, ni date, ni même un quadrillage (pour repérer quoi ?).
Fiordiligi retrouve avec plaisir l’emplacement de la Alte Pinakothek, où, se souvient-elle surtout, il y a « l’autre » auto-portrait de Dürer, celui à la pelisse, peut-être plus poignant que celui de Madrid.
Au centre on ne peut pas rater (et elle ne rate pas) la Marienplatz, où elle a bu un café (mit Sanne) un après-midi d’été, au milieu d’une foule animée, c’était un samedi, il faisait beau, les paisibles habitants de cette ville charmante faisaient leurs achats et passaient sur cette belle place, avant peut-être de partir en vacances. Avec le café (et la crème), Fiordiligi avait commandé un strudel sucré et nourrissant. En face d’elle, elle admirait l’élégant bâtiment en style gothique du Rathaus, avec ses tourelles, ses sculptures et ses décorations, avec son balcon d’apparat, d’où il est possible pour un homme politique de, il arrive, il arriva qu’un homme politique fît un discours devant une foule joyeuse et fanatisée rassemblée sur cette même place. Fiordiligi paya son café et son strudel (la crème était comprise), se força à sourire au grand garçon blond et charmant en uniforme (de serveur) qui lui rendait sa monnaie et partit pour la gare, où elle s’installa, avec un livre, pour attendre son train.
Ce qu’elle lut ?
Je ne sais pas.
Fiordiligi retrouve avec plaisir l’emplacement de la Alte Pinakothek, où, se souvient-elle surtout, il y a « l’autre » auto-portrait de Dürer, celui à la pelisse, peut-être plus poignant que celui de Madrid.
Au centre on ne peut pas rater (et elle ne rate pas) la Marienplatz, où elle a bu un café (mit Sanne) un après-midi d’été, au milieu d’une foule animée, c’était un samedi, il faisait beau, les paisibles habitants de cette ville charmante faisaient leurs achats et passaient sur cette belle place, avant peut-être de partir en vacances. Avec le café (et la crème), Fiordiligi avait commandé un strudel sucré et nourrissant. En face d’elle, elle admirait l’élégant bâtiment en style gothique du Rathaus, avec ses tourelles, ses sculptures et ses décorations, avec son balcon d’apparat, d’où il est possible pour un homme politique de, il arrive, il arriva qu’un homme politique fît un discours devant une foule joyeuse et fanatisée rassemblée sur cette même place. Fiordiligi paya son café et son strudel (la crème était comprise), se força à sourire au grand garçon blond et charmant en uniforme (de serveur) qui lui rendait sa monnaie et partit pour la gare, où elle s’installa, avec un livre, pour attendre son train.
Ce qu’elle lut ?
Je ne sais pas.
16 novembre 2014
(à suivre)
(à suivre)