Michèle Audin

Plus qu’à promener un miroir le long d’un chemin, ce qui a déjà été fait, je pense à poser un miroir à côté d’un plan, du plan d’une ville familière, à regarder le plan, à essayer de m’y retrouver. Regarder un plan de Paris dans un miroir posé à la porte de Clignancourt, face au sud. Reconnaîtrait-on immédiatement que ce fleuve qui dessine un arc de cercle en traversant la ville du nord-est au nord-ouest est la Seine ? Serait-on capable d’inventer des itinéraires ?
 
5 novembre 2014
(à suivre)

PS. Il y a une légende de l’illustration dans le post-scriptum de la page images.