Michèle Audin

Des allusions y furent faites dans la (les) liste(s) ci-dessus mais il va falloir préciser, d’autant plus que ceci a déjà été annoncé, ce ne sont pas les plans qui furent les guides, dans cette ville, de nos héros.
Les escadinhas de São Crespim et les chemins de l’Alfama, le long des emplacements où furent autrefois les murailles de la ville musulmane, ont été enseignés à Fiordiligi par un roman (lu dans un avion vers Grenoble) qui raconte, entre autres choses, l’histoire du siège de Lisbonne. De cette lecture (qui a déjà été mentionnée, mais qui fut suivie d’une, puis de plusieurs relectures), outre découvrir quelques profondeurs d’un quartier de la ville, Fiordiligi et Guglielmo apprirent, ou eurent confirmation du fait, que d’autres vies étaient possibles, l’avaient été, l’auraient été, et que celle qu’ils vivent est le résultat d’un choix qu’ils ont fait, après avoir envisagé quelques autres possibilités.
Un autre quartier, le Bairro Alto (et Santa Catarina), est venu à eux par un autre roman du même écrivain qui, s’il s’était exilé à Lanzarote, n’en était pas moins un amoureux de Lisbonne.
De lui aussi, ils ont appris quelques détails, Versalhes par exemple, comme il a été dit, et dont il faut maintenant signaler qu’une partie de ces textes y ont été écrites, un jour d’octobre et de tempête.


Avec ce dernier article sur Lisbonne s’achèvent ensemble cette semaine lisboète et le sixième mois d’écriture de ce brouillon…
 
2 octobre 2014
(à suivre)

PS. Il y a une légende de l’illustration dans le post-scriptum de la page images.