C’est une photocopie en noir et blanc, format A4. À droite, trois colonnes en lettres très fines repèrent les noms des rues, de Alger (rue d’) à Yourcenar (rue Marguerite), dans un quadrillage (de 50 à 56 et de BO à BU). Le nom de la ville ne figure pas sur l’image, il a été ajouté au stylo à bille bleu avant que le plan ne soit rangé dans la deuxième boîte à chaussures. Il y a une légende sommaire et une échelle, un copyright mais pas de date. Le nord est indiqué (vers le haut). On distingue, en haut à gauche, la citadelle, en haut à droite le cimetière de l’est, au centre les Galeries Lafayette. Des traits au stylo rouge indiquent un itinéraire qui sort de la carte juste au sud du cimetière de l’est.

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Le problème, dit Fiordiligi, c’est que l’université est à Villeneuve d’Ascq. On prend le train à la gare du Nord, puis le métro en arrivant – on revient pas le même chemin. C’est trop près de Paris, on fait ça dans la journée. J’y suis passée assez souvent, mais je ne connais pas du tout la ville. Il se trouve que j’y ai passé une nuit, en avril, dans un hôtel détestable, où j’ai pris ce plan, en pensant à ce brouillon, qui venait de commencer.

Cette fois, l’image n’est pas du tout décalée : c’est vraiment ce que je voyais de ma fenêtre…

25 septembre 2014
(à suivre)