Rares sont les villes qui n’ont pas d’escalier. Peut-être n’en existe-t-il même pas une seule.
La façon dont les escaliers sont représentés sur les plans des villes prête à de nombreux commentaires et à de tout aussi nombreuses critiques (ce qui sous-entend que tous les commentaires sont des critiques). Regarder, objectivement, c’est-à-dire en prétendant ne pas savoir où sont les points les plus élevés, un plan du XVIIe arrondissement de Paris, est, à cet égard, édifiant. Il est bien entendu question ici d’escaliers publics, d’escaliers de la ville, pas d’escaliers privés. Le célèbre grand escalier d’Odessa, oui, la double hélice de Chambord, non.
Attends ! Et n’essaie pas de glisser ici tous les escaliers que tu aimes, en colimaçon ou non.
Tu dis ça parce que tu es allé à Odessa et pas moi. Tu ne m’en as même pas rapporté de plan. Oui, je suis d’accord, ce que je viens de dire est une preuve de mauvaise foi, puisque nous ne nous connaissions pas encore. En plus je ne collectionnais pas encore les plans.
Et pourquoi pas les escadinhas de São Crespim ?
Parce que de Lisbonne et de ces escaliers, tu vas en parler, je le sais. Quand même, retirons Odessa et prenons plutôt comme exemple de « célèbre » escalier celui de la gare Saint-Charles à Marseille.
Et parlons de la règle de l’escalier.
La règle de l’escalier, que Fiordiligi a instaurée et que Guglielmo a adoptée avec enthousiasme, est la suivante : si on voit un escalier qui monte, on le prend. Cette règle, qui ne souffre aucune exception (au pire, on peut toujours redescendre), leur a permis de découvrir nombre de merveilles, le Moïse de Michel-Ange à Rome (qu’ils auraient cherché et et vu de toute façon, mais la surprise ajoute au plaisir), un chemin parfait et dépourvu de touristes avec une vue agréable vers le château de Budapest, et bien d’autres, dont la vue sur Lisbonne depuis Nossa Senhora do Monte n’est pas la moindre.
Tu te souviens de la mini-tornade à Nossa Senhora do Monte ?
Oui. Et toi des pins parasols dans le vent ?
En complément à l’article précédent, il pourrait être question d’esprit de l’escalier – mais non, l’esprit de l’escalier serait mieux placé dans l’article oubli.
La façon dont les escaliers sont représentés sur les plans des villes prête à de nombreux commentaires et à de tout aussi nombreuses critiques (ce qui sous-entend que tous les commentaires sont des critiques). Regarder, objectivement, c’est-à-dire en prétendant ne pas savoir où sont les points les plus élevés, un plan du XVIIe arrondissement de Paris, est, à cet égard, édifiant. Il est bien entendu question ici d’escaliers publics, d’escaliers de la ville, pas d’escaliers privés. Le célèbre grand escalier d’Odessa, oui, la double hélice de Chambord, non.
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Chambord, ce n’est pas privé, proteste Fiordiligi.Attends ! Et n’essaie pas de glisser ici tous les escaliers que tu aimes, en colimaçon ou non.
Tu dis ça parce que tu es allé à Odessa et pas moi. Tu ne m’en as même pas rapporté de plan. Oui, je suis d’accord, ce que je viens de dire est une preuve de mauvaise foi, puisque nous ne nous connaissions pas encore. En plus je ne collectionnais pas encore les plans.
Et pourquoi pas les escadinhas de São Crespim ?
Parce que de Lisbonne et de ces escaliers, tu vas en parler, je le sais. Quand même, retirons Odessa et prenons plutôt comme exemple de « célèbre » escalier celui de la gare Saint-Charles à Marseille.
Et parlons de la règle de l’escalier.
La règle de l’escalier, que Fiordiligi a instaurée et que Guglielmo a adoptée avec enthousiasme, est la suivante : si on voit un escalier qui monte, on le prend. Cette règle, qui ne souffre aucune exception (au pire, on peut toujours redescendre), leur a permis de découvrir nombre de merveilles, le Moïse de Michel-Ange à Rome (qu’ils auraient cherché et et vu de toute façon, mais la surprise ajoute au plaisir), un chemin parfait et dépourvu de touristes avec une vue agréable vers le château de Budapest, et bien d’autres, dont la vue sur Lisbonne depuis Nossa Senhora do Monte n’est pas la moindre.
Tu te souviens de la mini-tornade à Nossa Senhora do Monte ?
Oui. Et toi des pins parasols dans le vent ?
En complément à l’article précédent, il pourrait être question d’esprit de l’escalier – mais non, l’esprit de l’escalier serait mieux placé dans l’article oubli.