La façon dont les plans des villes sont coloriés joue un rôle important dans leur lisibilité. C’est vrai aussi du coloriage des cartes. Une carte dans laquelle la mer serait rouge et les terres bleues serait difficile à lire.
Ah ! La question est de colorier une carte politique de façon que deux pays qui ont une frontière commune ne soient pas de la même couleur. La France en rouge, l’Espagne en jaune, le Portugal en rouge (je fais des économies), l’Italie en jaune, la Suisse en bleu (là il faut ajouter une couleur), le Pakistan en rouge, etc. C’est un fait expérimental que, si l’on si prend bien, quatre couleurs suffisent. N’importe qui réussira à colorier n’importe quelle carte avec seulement quatre couleurs. Mais n’importe qui ne parviendra pas à démontrer, démontrer au sens des mathématiques, que ce sera toujours le cas, pour n’importe quelle carte imaginable.
C’est pourtant vrai.
Oui, mais difficile à démontrer.
Tu peux m’expliquer ?
Quoi ?
Pourquoi le Pakistan ?
Je pensais au Pakistan. Parce que j’ai lu l’histoire de cette femme, vingt-cinq ans, mariée, enceinte, tuée à coups de brique par son père. Pour l’honneur. Lequel des mots de cette phrase est le plus horrible ? Oui, je sais, ça pourrait être ailleurs. Mais voilà, c’est là, et elle n’est pas la seule.
On s’éloigne du coloriage des cartes, là.
Tu trouves ?
*
Eh ! interrompt Guglielmo, les lecteurs attendent que tu parles du théorème des quatre couleurs.Ah ! La question est de colorier une carte politique de façon que deux pays qui ont une frontière commune ne soient pas de la même couleur. La France en rouge, l’Espagne en jaune, le Portugal en rouge (je fais des économies), l’Italie en jaune, la Suisse en bleu (là il faut ajouter une couleur), le Pakistan en rouge, etc. C’est un fait expérimental que, si l’on si prend bien, quatre couleurs suffisent. N’importe qui réussira à colorier n’importe quelle carte avec seulement quatre couleurs. Mais n’importe qui ne parviendra pas à démontrer, démontrer au sens des mathématiques, que ce sera toujours le cas, pour n’importe quelle carte imaginable.
C’est pourtant vrai.
Oui, mais difficile à démontrer.
Tu peux m’expliquer ?
Quoi ?
Pourquoi le Pakistan ?
Je pensais au Pakistan. Parce que j’ai lu l’histoire de cette femme, vingt-cinq ans, mariée, enceinte, tuée à coups de brique par son père. Pour l’honneur. Lequel des mots de cette phrase est le plus horrible ? Oui, je sais, ça pourrait être ailleurs. Mais voilà, c’est là, et elle n’est pas la seule.
On s’éloigne du coloriage des cartes, là.
Tu trouves ?
PS. Il y a une légende de l’illustration dans le post-scriptum de la page images.