Marseille France se présente comme un carré (de 21 cm de côté). Sur une face, une photo aérienne de la ville, centrée sur le Vieux port, sur l’autre le château d’If un jour d’été, avec des voiles blanches sur la mer et, au fond, la ville et la grande église qui la domine. Tout ceci se déplie, il y a d’autres photographies (le dépliant est édité par l’Office du tourisme) et, sur l’autre face, on trouve deux plans imprimés en bleu, l’un au 10 000^e, quadrillé (A à J, 1 à 7), de la ville, la mer est en bas et le nord à droite, avec une liste de lieux, alphabétique, de l’Abbaye Saint-Victor au Théâtre du Gymnase, l’autre est un agrandissement, sans échelle, du plan de la partie de la ville proche du Vieux port. Il n’y a pas de date mais les numéros de téléphone ont huit chiffres. Marseille Plan touristique date de la même époque (en utilisant toujours l’indice du nombre de chiffres des numéros de téléphone). La photographie représente l’entrée du Vieux port. Une des faces du dépliant est constituée d’une liste de lieux, d’un plan jaune du centre de la ville, sur lequel les rues sont indiquées en rouge et la mer (Vieux port) en bleu, et d’une carte Marseille et ses calanques, des Goudes à Cassis, au 50 000^e, jolie mais certainement pas utilisable. L’autre face porte un grand plan jaune de la ville. L’échelle n’est pas indiquée. Des encarts placés en bas, sur la mer, représentent l’Estaque, l’archipel du Frioul et les Goudes. D’autres, en haut, sur la terre, montrent des lieux plus terrestres, le technopôle (ou la technopole ?) de Château-Gombert, la Treille, le domaine de Luminy. La mer est bleue, les lignes du métro sont rouges, certains édifices sont dessinés en relief. Plan-Guide bus métro porte quelques numéros de référence, parmi lesquels 02/91 est peut-être une date. Le dépliant donne des renseignements (tarifs, liste des lignes) et un beau plan (le nord en haut, la mer à gauche) sur lequel ces lignes et tous leur arrêts sont clairement indiqués – par exemple les vingt-deux arrêts du bus 21 entre le rond-point du Prado et le terminus à Luminy. Marseille Plan-Guide du Centre ville. La photographie représente des voiliers sur le Vieux port et sous Notre-Dame de la Garde. Après quoi il y a beaucoup de publicité, quelques renseignements (marchés, hôtels), un plan du métro et un plan du centre avec indication de « circuits autoguidés ». Puis, tout déplié, (encore) des publicités, une liste alphabétique des rues, une liste tout aussi alphabétique de lieux (de l’Abbaye Saint-Victor au Zénith-Dôme) et le plan. Sur celui-ci, les arrondissements ont des couleurs différentes, ce qui fait beaucoup de couleurs (mais il restait du bleu pour la mer), il y a des rajouts pour l’Estaque, le Frioul, la Treille, Luminy, les Calanques. Il y a une date (2009), une rose des vents (le nord est à gauche), une légende, un dessin de Notre-Dame de la Garde, deux magasins Galeries-Lafayette, une légende, une échelle (1/11 250^e, le / et le ^e, c’est un de trop).

Pas assez de connaissance profonde de la ville. Ni même d’une de ses parties.
Mais les calanques ?
Non, pas assez citadin.