Si le verso affiche un plan schématique d’Ithaca Area, il s’agit en réalité d’un plan de l’université Cornell (qui s’y trouve, à Ithaca). C’est un beau plan et une belle université, mais la ville vaudrait la peine d’être décrite elle aussi. Le plan se plie en cinq (en accordéon) puis en deux, il possède une échelle (en pieds et en mètres), une rose des vents (le nord est en haut) et même une date (July 2007), un quadrillage, une rivière (Fall Creek), un lac (bleu) et des ponts (dont l’un est un pont suspendu, Suspension bridge, tel est son nom), une autre rivière (Cascadilla Creek) – les deux finissent par arriver au lac Cayuga (mais ce n’est pas visible sur le plan de l’université, il faut tourner la page). Les parkings accessibles aux visiteurs sont indiqués en rouge foncé, les lieux d’accueil des étudiants sont en jaune et bien visibles, des pictogrammes rouge et bleu signalent les parkings payants et les postes de police du campus, les terrains de sports et les bâtiments sont clairement représentés.
Il y a les gorges et le pont suspendu.
Il y a les chemins pour monter de la ville au plateau sur lequel a été construit le campus.
Il y a le musée, du dernier étage duquel on a une si belle vue sur le lac – le lac Cayuga est un des Finger lakes, que la main (les doigts) du grand Manitou a creusés dans la région.
Il y a la ville, Ithaca, dans laquelle se trouvent une rue piétonne, avec une mairie, une église, une librairie, des restaurants, c’est une ville (petite) avec un centre.
Quoi, et alors ? C’est l’Amérique, quand même ! Allez donc voir Syracuse, c’est à peine à une heure en voiture (en passant par Homer). Et, quand vous aurez trouvé le centre, dites-le moi. La bibliothèque, sur le campus, n’y a rien d’extraordinaire non plus. Mais au moins, elle est ouverte tout le temps.
Oui. J’aime, dit Fiordiligi, travailler dans les bibliothèques des universités américaines inconnues, y travailler incognito. Elle et Guglielmo l’ont fait, à Syracuse justement, au cours d’une fin d’hiver glaciale… avant de descendre vers le printemps et le sud.
1er septembre 2014
(à suivre)
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Il y a ces bibliothèques fabuleuses. Sans parler de la ouèbe. Les bibliothèques physiques, où tout est en accès libre, tout est ouvert, tout est toujours ouvert.Il y a les gorges et le pont suspendu.
Il y a les chemins pour monter de la ville au plateau sur lequel a été construit le campus.
Il y a le musée, du dernier étage duquel on a une si belle vue sur le lac – le lac Cayuga est un des Finger lakes, que la main (les doigts) du grand Manitou a creusés dans la région.
Il y a la ville, Ithaca, dans laquelle se trouvent une rue piétonne, avec une mairie, une église, une librairie, des restaurants, c’est une ville (petite) avec un centre.
Quoi, et alors ? C’est l’Amérique, quand même ! Allez donc voir Syracuse, c’est à peine à une heure en voiture (en passant par Homer). Et, quand vous aurez trouvé le centre, dites-le moi. La bibliothèque, sur le campus, n’y a rien d’extraordinaire non plus. Mais au moins, elle est ouverte tout le temps.
Oui. J’aime, dit Fiordiligi, travailler dans les bibliothèques des universités américaines inconnues, y travailler incognito. Elle et Guglielmo l’ont fait, à Syracuse justement, au cours d’une fin d’hiver glaciale… avant de descendre vers le printemps et le sud.
1er septembre 2014
(à suivre)