Guia e planta de Lissbona (ce qui est une drôle de déclinaison du nom de la ville, Lisboa, qui se dit aussi Lisbonne (en français), Lisbon (en anglais), Lissabon (en allemand)), est un grand plan dépliant protégé par une partie en carton blanc, décorée de vues anciennes de la ville, des bateaux (caravelle, cotre, barques) sur le fleuve, devant des collines couvertes de maisons et d’églises, et la mention Edições Poseidon. Un petit livret (qui est aussi un pléonasme) contient un répertoire des rues et des indications utiles. Le plan lui-même, Planta de Lisboa, est immense, jaune et vert : les parcs (et l’aéroport) sont en vert foncé, le Tage en vert clair, le reste de la ville en jaune. Ce qui ne relève pas strictement du territoire de Lisbonne est blanc (vide), de même, le pont 25 de abril s’arrête, à peine commencé. Le quadrillage (A à O, 1 à 10) est dessiné en rouge, ainsi d’ailleurs que certains des bâtiments et, en pointillés, de façon illisible, le métro. Un plan agrandi du centre en noir et blanc est disposé en bas à gauche. Il y a une rose des vents (le nord est en haut à droite), une échelle (1 :10 000) et une date (1982) dans un copyright. La taille de ce plan le rend inutilisable, dans une rue, par exemple, mais, les trous qui demeurent sur ses marges le montrent, il a été, un temps, punaisé sur un mur. Planta geral de Lisboa, Estoril e Cascais – ce qui permet d’aller à la plage – a lui aussi été publié par les éditions Poseidon, il est plus compact et sa couverture est bleue, mais c’est un morceau de la même image qui y est utilisée (avec aussi des drapeaux français, allemand, anglais, portugais, dans cet ordre, de haut en bas, ce qui est pour le moins courtois). C’est clairement aussi le même plan qui a été utilisé; vert, jaune, rouge et blanc, y compris pour le Tage ici ; le plan du centre est enjolivé de dessins (le château, São Vicente), les lignes de métro en pointillés rouges sont plus visibles et les noms des stations ont été ajoutés. La date est peut-être le 87 visible dans le numéro du dépôt légal. C’est au verso, en noir et blanc et sans fioritures, avec les listes des rues, des lignes d’autobus et d’autres informations que figurent les plans d’Estoril et de Cascais. Turista Lisboa, sous un carton plus standard, est un beau plan coloré, avec deux nuances de vert pour les parcs et jardins (et pour l’aéroport), rose pour la ville, jaune et blanc pour les avenues et les rues, rose soutenu et orange pour les autoroutes, des dessins symbolisent, ici ou là, le museu d’Arte antigo, la gare du Rossio, quelques églises. Les deux ponts figurent sur le plan. Les stations de métro sont indiquées par des numéros qui renvoient à un plan du réseau sur lequel ces numéros sont décryptés. Ce plan de métro, l’échelle (1 :16 200), la légende et un plan du centre (dans les mêmes couleurs que le plan général) sont en bas à droite, posés sur le Tage (d’un bleu intense). L’orientation qui permet cette disposition n’est pas la même que celle des plans précédents – mais il n’y a pas de rose des vents. Il s’agit de la septième édition de ce plan et il semble qu’il date de 1999.