Une métaphore est une figure de rhétorique. C’est seulement avant d’y réfléchir que l’on peut croire que la métaphore n’a pas sa place dans un atlas. Car en effet, qu’est-ce qu’une carte sinon une métaphore du lieu qu’elle représente ?
La topographie d’une ville peut aussi être une métaphore. De l’amour dans le cas de Venise.
Un dôme, peut-être la Salute, une caresse, les chairs dessinent un paysage de façades, de passages et de ponts, la paume touche, frôle, se glisse, explore les recoins plus sombres. Les Giardini de ta chevelure, les fenêtres bifores de tes oreilles, le sotoportego de tes sourcils, ah, la lagune de tes yeux, les coupoles de marbre rose de tes seins parfumés, les douces impasses de tes aisselles, le campiello de ton ventre blond et la margelle de ton nombril, ah, les ponts arqués de tes cuisses, ne dis rien, je ne dis rien. Il resterait à découvrir bien des palazzi, des roseraies et des jasmins dans des jardins secrets, des petites portes et des calle strette. Il resterait des baisers, je bois au puits de tes lèvres, il resterait des étreintes, sois la rame que caresse le tolet de mon corps, oui, il resterait des embrasements, oui, je veux bien, oui, et des feux d’artifices, sans Redentore, oui
C’est un plagiat, non ?
Non, c’est un hommage : je cite mes sources (voir les balises à gauche et l’article bibliographie).
La topographie d’une ville peut aussi être une métaphore. De l’amour dans le cas de Venise.
Un dôme, peut-être la Salute, une caresse, les chairs dessinent un paysage de façades, de passages et de ponts, la paume touche, frôle, se glisse, explore les recoins plus sombres. Les Giardini de ta chevelure, les fenêtres bifores de tes oreilles, le sotoportego de tes sourcils, ah, la lagune de tes yeux, les coupoles de marbre rose de tes seins parfumés, les douces impasses de tes aisselles, le campiello de ton ventre blond et la margelle de ton nombril, ah, les ponts arqués de tes cuisses, ne dis rien, je ne dis rien. Il resterait à découvrir bien des palazzi, des roseraies et des jasmins dans des jardins secrets, des petites portes et des calle strette. Il resterait des baisers, je bois au puits de tes lèvres, il resterait des étreintes, sois la rame que caresse le tolet de mon corps, oui, il resterait des embrasements, oui, je veux bien, oui, et des feux d’artifices, sans Redentore, oui
C’est un plagiat, non ?
Non, c’est un hommage : je cite mes sources (voir les balises à gauche et l’article bibliographie).