Caen Plan de ville 2009/2010 (la question c’était quand Caen ? ne sera donc pas posée) présente, dans ses 7 $\times$ 3 plis, sur une de ses faces, le plan général de la ville de Caen, avec sa légende (les 250 m représentés mesurent 21 mm) et sa rose des vents (le nord est en haut). Il est clair et gai. On y a indiqué les lignes de bus (en violet-rouge) et de tram (en violet-bleu) ainsi que les pistes cyclables (en vert). Les principaux lieux sont repérés grâce à une liste et un quadrillage (A à M et 2 à 15). Pourtant, le plan n’est pas rectangulaire. Par exemple, la colonne A ne contient que les carrés des lignes 6, 7 et 8, la colonne B ceux des lignes 5 à 9 et, à l’autre bout, la colonne M contient les carrés des lignes 8 à 12. C’est dans l’espace laissé libre, au-dessus et au-dessous des colonnes B et C par exemple, qu’ont été imprimées l’échelle et la légende, la liste des lieux. La liste alphabétique des rues occupe une colonne entière, à l’extrême-droite du plan. Un rectangle grisé sur le centre renvoie au verso de la feuille.
De l’autre côté, à plus grande échelle (200 m mesurent maintenant 38 mm) et avec le même quadrillage (les carrés, plus grands, repérés par les lettres G à K et les nombres 7 à 10), figurent donc le plan du centre, la publicité, un plan d’accès et un petit encart montrant le circuit historique « cité de Guillaume le Conquérant ». Sur le plan, les mêmes codes de couleur désignent les mêmes aménagements. Le tram traverse le rectangle de haut (I7) en bas, avec un crochet autour du château, qui est le monument principal de la ville, le long du quartier piétonnier, traverse l’Orne et continue jusqu’à la gare à la limite du plan (J10). Du même bleu que l’Orne et communiquant avec elle sous le pont de l’Écluse, le port de plaisance et le bassin Saint-Pierre communiquent sans doute avec la mer, puisque le canal qui en part se nomme canal de Caen à la mer.
« luxe, calme et volupté ».
Qu’est-ce que ça veut dire, qu’un plan est gai ? demanderait-elle aussi.
Ça n’a rien à voir avec le fait que le plan soit gai ou pas, dit Fiordiligi, mais le plus frappant est qu’on ne devine absolument pas sur ce plan que la ville a été presque complètement reconstruite après la guerre. Cet urbanisme, tu sais, reconnaissable entre tous. Pourtant les noms des rues font référence à l’histoire. Guillaume le Conquérant, bien sûr, mais aussi cette histoire-là, l’avenue du 6 juin (celle du tram), de Gaulle, Leclerc, Churchill, la place de la Résistance…
Dans le château, dit Fiordiligi, il y a avait une exposition. Je me souviens de belles vedute… Venise, dit-elle.
Comme les figures géométriques, dit-elle encore en observant le plan, des cours de calcul intégral, dans lesquelles on a recouvert un domaine, limité par un bord un peu compliqué, par des carrés. On pourrait serrer de plus en plus, en rétrécissant les carrés, et le bord du plan ressemblerait de plus en plus au bord de la ville.
De l’autre côté, à plus grande échelle (200 m mesurent maintenant 38 mm) et avec le même quadrillage (les carrés, plus grands, repérés par les lettres G à K et les nombres 7 à 10), figurent donc le plan du centre, la publicité, un plan d’accès et un petit encart montrant le circuit historique « cité de Guillaume le Conquérant ». Sur le plan, les mêmes codes de couleur désignent les mêmes aménagements. Le tram traverse le rectangle de haut (I7) en bas, avec un crochet autour du château, qui est le monument principal de la ville, le long du quartier piétonnier, traverse l’Orne et continue jusqu’à la gare à la limite du plan (J10). Du même bleu que l’Orne et communiquant avec elle sous le pont de l’Écluse, le port de plaisance et le bassin Saint-Pierre communiquent sans doute avec la mer, puisque le canal qui en part se nomme canal de Caen à la mer.
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Il y a aussi un Caen Plan de ville 201½013 dont la « couverture » est un peu différente (une photo du port de plaisance, justement) mais dont l’intérieur est très semblable.
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Ouistreham, prononcerait Dorabella avec gourmandise, comme elle chante« luxe, calme et volupté ».
Qu’est-ce que ça veut dire, qu’un plan est gai ? demanderait-elle aussi.
Ça n’a rien à voir avec le fait que le plan soit gai ou pas, dit Fiordiligi, mais le plus frappant est qu’on ne devine absolument pas sur ce plan que la ville a été presque complètement reconstruite après la guerre. Cet urbanisme, tu sais, reconnaissable entre tous. Pourtant les noms des rues font référence à l’histoire. Guillaume le Conquérant, bien sûr, mais aussi cette histoire-là, l’avenue du 6 juin (celle du tram), de Gaulle, Leclerc, Churchill, la place de la Résistance…
Dans le château, dit Fiordiligi, il y a avait une exposition. Je me souviens de belles vedute… Venise, dit-elle.
Comme les figures géométriques, dit-elle encore en observant le plan, des cours de calcul intégral, dans lesquelles on a recouvert un domaine, limité par un bord un peu compliqué, par des carrés. On pourrait serrer de plus en plus, en rétrécissant les carrés, et le bord du plan ressemblerait de plus en plus au bord de la ville.
10 mai 2014
(à suivre)
(à suivre)