Carte d’accès Access to the city, une photo de feu d’artifice, dépliant, un plan un peu passé, mais les trous de punaise indiquent que lui aussi a été accroché à un mur, les parcs sont verts, ce qui inclut l’île Sainte-Hélène et l’île Notre-Dame, le fleuve et le canal de Lachine sont bleus, les autoroutes sont rouges, le métro est bleu foncé, en pointillés pour une ligne en construction, les rues sont parallèles et/ou perpendiculaires près du fleuve, leur tracé devient plus compliqué en s’approchant du Mont-Royal, qui est un mont. Un grand espace blanc marque l’emplacement des cimetières, une partie plus petite et grisée est le « Vieux Montréal », dont un plan grossi figure au verso. Au verso également un plan d’accès, où l’on voit surtout les fleuves : outre le Saint-Laurent, la rivière des Outaouais, les îles. Ces deux plans ont des échelles, mais pas le plan principal au recto. Il y a un quadrillage, une légende, de la publicité, mais pas de date non plus. À défaut de la taille des numéros de téléphone, les trous de punaises sont un indice qui date ce plan des années 1980. Guide métro 1990 est un compact plan en carton du métro. La ligne en pointillés ne l’est plus, ce qui confirme la datation du plan précédent. Les quatre lignes de métro ont quatre couleurs (comme à Lisbonne). Les noms des stations, imprimés en blanc sur noir, les rend un peu difficiles à lire, pour les astigmates, par exemple. Carte réseau 1990, éditée elle aussi par la STCUM, est un grand dépliant, sous un dessin montrant, sous un ciel orangé, un train bleu dans une campagne verte, des édifices (comme on dit là-bas) beiges autour de rues dans lesquelles circulent des autobus blancs, et une découpure dans le sol à travers laquelle on aperçoit un métro bleu arrêté le long d’un quai rouge. Lorsqu’on le déplie, on découvre une face consacrée au règlement de et à d’autres informations sur la STCUM – un sigle que tous les lecteurs ont décrypté. L’autre face est le plan proprement dit, 2 cm pour 1 km, la ville beige comme une baleine entre la rivière des Prairies et le Saint-Laurent bleus, les autobus, le métro et les trains de banlieue. Malgré un encart agrandi du centre ville, les noms des rues sont trop petits pour que ce plan puisse servir à autre chose qu’à repérer les lignes d’autobus.