Michèle Audin

Le plan dépliant (fermé) se présente sous le titre « City plan • Basel • Culture unlimited » (ce qui est de l’anglais) et la date se lit dans le « Herausgeber : Kanton Basel-Stadt in Zusammenarbeit mit Basel Turismus © 2004, Printed in Switzerland » (ce qui est de quelle langue ?). Au verso est imprimée la liste alphabétique des noms des rues, repérées dans les habituels carrés (A à J et 1 à 7). La légende (Legende) et l’échelle (1 : 17 000) figurent en bas et à droite du plan (à l’emplacement des carrés J6 à K8) au recto. La langue du plan est (malgré le titre en anglais) l’allemand, avec traductions, dans l’ordre, en français, anglais, italien. Dorabella remarquerait sans doute que la quatrième langue nationale suisse n’apparaît pas sur ce plan, et elle ajouterait que l’anglais du titre sert à ne pas choisir entre les langues officielles du pays.

Le plan lui-même est joli, clair, lisible. Un quatrième adjectif sera utilisé. Le Rhin est bleu, les parcs et le jardin zoologique sont verts, les frontières avec la France et l’Allemagne sont rouges, les autoroutes sont orangées, les arrêts des trams et des bus sont des ronds rouges et leurs trajets sont indiqués par de fines lignes rouges (continues pour les trams, pointillées pour les bus) tracées sur les artères jaunes, ce qui contribue à l’air pimpant (c’est l’adjectif annoncé) de l’ensemble. Cinq ponts et deux ou trois gares (DB sur la rive droite, CFF-SBB et SNCF sur la rive gauche) sont très visibles. Le Münster est schématisé et, non loin de là, le nom d’un arrêt de tram (Kunstmuseum) indique l’emplacement du musée d’art, dans lequel des tableaux de Paul Klee représentent, eux aussi, des villes.


17 avril 2014
(à suivre)