Michèle Audin

Le plan de Lyon se déplie en trois fois six plis, le pli « de couverture » représente, en vert et bleu, différents édifices de la ville, regroupés, pour simplifier, au-dessus d’arbres ronds sur un quai et de quelques centimètres d’eau. Il n’y a ni date ni échelle, mais les numéros de téléphone indiqués (transports en commun lyonnais, musées, agences de la Banque populaire) ont sept chiffres, ce qui fait dater ce plan d’avant le 25 octobre 1985.
Sur une face, il porte un plan vert de la métropole lyonnaise, avec les parcs représentés par des arbres ronds d’un vert plus foncé, le Rhône, la Saône et les plans d’eau en bleu clair, les autoroutes et routes principales en blanc. Quelques dessins représentent des édifices, où des avions, à l’aéroport de Satolas. L’autre face est un plan de Lyon et Villeurbanne, à plus grande échelle, vert et bleu lui aussi, avec les noms des rues en bleu sur blanc. Les stations de métro sont indiquées, on voit ainsi comment aller de la gare de la Part-Dieu à la place Jean-Macé où la ligne se termine au sud. La presqu’île, entre Rhône et Saône, est assez décentrée, la rive droite de la Saône semble à peu près déserte. Pourtant, sur la droite du plan, les lecteurs sont invités à visiter Lyon en un, deux ou trois jours et la priorité est donnée, le premier jour, à la visite de Fourvière et du vieux-Lyon, pour laquelle un plan plus détaillé serait souhaitable. Le quartier de la Croix-Rousse et sa Maison des canuts (numéro 20 sur le plan) sont aussi au menu de ce premier jour.
11 octobre 2014
(à suivre)

PS. Il y a une légende de l’illustration dans le post-scriptum de la page images.